La face invisible du shooting : là où tout commence vraiment
- lauriegoubard
- 11 août
- 2 min de lecture
« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. » - John Stuart Mill
Pour chaque séance photo, il y a un monde invisible. Ce que le client ne voit pas, mais qui façonne chaque image.
Aujourd'hui, je t'emmène dans ce qui précède mes shootings : la préparation relationnelle, l'élan créatif, et ce rituel intérieur qui m'aide à être pleinement présente.
Tout commence par une visio avec mon futur client. Ce n’est pas une formalité, c’est un moment clé.
On y parle de ses attentes, de ses envies, mais aussi de ce qu’il ne dit pas toujours : les doutes, les complexes, les craintes. C’est là que naît la confiance.
Ce moment me permet aussi, en tant que personne réservée (comme je l'ai partagé ici), de me sentir plus à l'aise le jour du shooting.
J'espère que pour le client, cette connexion a le même effet : faire tomber les barrières, doucement.
Ce moment intimiste avec mon futur modèle est souvent le point de départ de l'inspiration.
Parfois, dès les premières minutes, une ambiance se dessine dans mon esprit : une lumière, une attitude, une émotion.
Nous en parlons, nous échangeons et ensemble, une vision cohérente apparaît.
Une fois seule, je laisse ces impressions mûrir. Je prends des notes, je rassemble des images, je crée un fil conducteur.
C'est la partie que je préfère : construire la direction artistique du shooting.
Ce fil ne colle jamais parfaitement à ce que j'ai en tête, mais il m'aide à guider la séance avec cohérence et fluidité.
Pour être pleinement disponible le jour du shooting, j'ai mes habitudes.
Mon bien être émotionnel est essentiel , car les questions me traversent toujours :
Vais-je répondre aux attentes ?
Le modèle sera-t-il satisfait ?
Ce questionnement est une forme de pression, discrète mais constante.
Quand on est à son compte, chaque séance devient un engagement. Un moment où l'on met en jeu bien plus que des images : sa confiance, sa réputation, son identité professionnelle.
Pour me libérer un peu de ses pensées, j'ai mis en place des rituels simples mais précieux.
La musique m'accompagne à chaque étape : douce pendant la préparation, énergisante sur le trajet du shooting, et apaisante quand vient le temps de plonger dans les retouches.
Il y a souvent également de l'encens dans l'air. Ramené de la Corée du Sud, chargé de souvenirs.
Et toujours du thé, peu importe la saison. Sa chaleur m'apaise, ses arômes me recentrent.
Ce post est le premier fil.
Le second viendra la semaine prochaine. Je vous parlerai de ce qui suit cette phase : le travail concret, les heures passées à construire, affiner, et donner vie à cette vision.
Parce que derrière chaque image, il y a aussi un métier.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et de découvrir cette part invisible, là où tout commence.
En attendant la publication d'un prochain post, tu peux continuer à suivre mon parcours sur mon compte Instagram : lgp.photographie
A bientôt,
Laurie
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